La polémique impliquant les boxeurs Imane Khelif (Algérie) et Lin Yu-Ting (Taipei chinois) aux Jeux Olympiques de 2024 à Paris était tout à fait évitable.
Le briefing et la déclaration de l'Association internationale de boxe (IBA) visant à clarifier les faits ont été les bienvenus, mais il est regrettable que les commentaires du président de l'IBA aient envenimé la situation. Mais l’accent devrait être mis sur le CIO, car c’est lui qui laisse tomber les femmes.
L'équité et la sécurité des athlètes féminines dans le sport sont assurées par la création d'une catégorie dédiée aux athlètes nées de sexe féminin. L’ICFS appelle le CIO et toutes les fédérations internationales de sport à rétablir le dépistage du sexe, afin de protéger l’intégrité du sport féminin.
La cofondatrice de l'ICFS, Linda Blade, PhD, kinésiologie, a déclaré :
« La boxe est le sport avec la plus grande disparité entre les hommes et les femmes – les hommes frappant 162 % plus fort que les femmes. Le préjudice potentiel causé aux femmes par les coups infligés par un participant non vérifié qui est un homme est catastrophique.
Fiona McAnena de Sex Matters, une organisation caritative de défense des droits humains, a déclaré :
« Cet échec peut être imputé au CIO, et le CIO pourrait également le résoudre. C’est le CIO qui a créé l’unité de boxe de Paris, et le CIO qui prétend qu’il n’y a pas de consensus scientifique sur la manière de déterminer qui est une femme. Le même CIO insiste sur le fait que ces deux boxeurs sont des femmes. En refusant d’autoriser ou de reconnaître le dépistage sexuel, c’est le CIO qui a invité le public à examiner Khelif et Lin.
La Charte olympique répertorie le « sexe » comme une caractéristique contre laquelle la discrimination est interdite.
Le CIO a tort lorsqu’il affirme que personne ne veut revenir aux tests sexuels. Les enquêtes ont montré de manière constante que la grande majorité des athlètes féminines souhaitent un dépistage sexuel. Aux Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996, 82 % des personnes interrogées étaient favorables à cette proposition. [L'étude a été publiée ici. https://www.gimjournal.org/article/S1098-3600(21)00234-3/pdf]
À maintes reprises au cours de la semaine dernière, le CIO a violé à plusieurs reprises sa propre charte et ses propres lignes directrices en matière de non-discrimination. Il a négligé la discrimination sexuelle manifeste à l’encontre des opposantes de Khelif et Lin. Il n’a pas réussi à :
Respecter le principe selon lequel il appartient à chaque instance dirigeante du sport de créer ses propres critères d'éligibilité pour protéger les athlètes féminines (sans interférence du CIO).
Consultez la cohorte d’athlètes féminines ou même tenez compte des préoccupations des femmes directement exposées à un risque physique grave.
Faire preuve d’impartialité dans son approche en effectuant sa propre vérification en guise de suivi des résultats de l’IBA.
Protégez toutes les olympiennes féminines en tant que cohorte distincte des hommes.
Protégez Khelif et Lin de l’examen public et des spéculations malveillantes.
Malheureusement, tous ces échecs ont eu pour conséquence de discréditer à la fois le sport de la boxe et l’intégrité des Jeux Olympiques.
Contacts
Amérique du Nord
Dr Linda Blade, Professionnel de la performance sportive, co-fondateur d'ICFS, coachblade@gmail.com , DM @coachblade on X
Europe
Sally Parkin, Sex Matters, sally.parkin@sex-matters.org
Porte-parole disponibles:
Dr Emma Hilton, Biologiste du développement
Fiona McAnena, Directeur des Campagnes, Sex Matters
À propos du Consortium international sur le sport féminin
L'ICFS est un groupe de pression international qui milite pour la préservation de la catégorie sportive féminine. il s’agit d’un collectif non partisan et axé sur un seul problème de défenseurs du sport féminin de tout l’éventail politique. Son principe fondamental est que l’équité et la sécurité des athlètes féminines dans le sport sont garanties par la création d’une catégorie dédiée à celles qui sont nées de sexe féminin, et que l’identité n’y change rien.
Un groupe international de sport féminin réclame des tests sexuels aux Jeux olympiquestional women’s sport group calls fo sex testing at the Olympics
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